Entier

Qu’il est difficile de saisir plutôt que de comprendre.

Si j’ai compris que le temps est une dimension, qu’il est ardu de l’intégrer dans mes perceptions. Je fais l’effort, j’imagine et retranche : cet arbre n’est pas une perception immédiate de son existence en cet instant, je dois lutter pour le réintégré comme une existence qui déborde d’hier jusqu’à jadis et dans ce présent qui continue, par petits pas de futurs. Il est plus que maintenant. Ce n’est pas l’imaginer petit, grandissant ou même graine, c’est valider que son existence pure dépasse la perception de l’instant, que son volume n’est plus uniquement ces 3 dimensions, qu’il y en a une quatrième qui dit son passé sans le dévoiler. Il s’agit d’une phénoménologie de l’être et du temps.

Cela change tout.

Je pense : Les êtres ne sont pas des étincelles, mais des comètes dont la traîne commence à leur naissance, des rubans dorés et flamboyants.