contraste

Au détour d’une pensée, me voilà devant une maison berceau de plus que mon enfance.

J’y ressens immédiatement, à travers le temps, le vivant qui n’y est plus.

Son absence se cristallise par contraste. Hier, aujourd’hui, demain. Je saisis l’existence par la négative.

Je comprends alors que le présent ne devrait pas être subi, mais bien voulu. Intensément.

Pas liés

Le vivant ne fait que de petits pas, il grignote.
Je savais respirer avant d’en connaître l’air.
Juste avant n’est jamais très différent de maintenant.

Mais l’esprit, lui, saisit, saute, explose.
Juste avant est lointain, souvent même idiot, alors que maintenant est certain.