Paradigme

Avez-vous déjà vu ces films où vers la fin, un simple élément, une petite donnée, un sourire, une larme, un sourcil levé, tout prend un autre sens ? Le gentil est un méchant, le méchant un indolent. Toute l’histoire se renverse, tout ce que l’on avait cru s’efface et se remplace, comme un puzzle joli, mais incomplet qui, refait, deviendrait parfait. Je m’étonne toujours de cette bascule, de ce déclic, de sa rapidité et de sa force. Je croyais, et voilà que je sais.

Oui, mais.

Ce  est  parce que maintenant je sais, que je comprends que je croyais. J’aime cet instant où ma bêtise s’efface, je déteste le temps suivant de mon imagination perdue. J’espère que bientôt je saurai de nouveau, et craint ce jour dernier de la vérité pure et étalée.