Chat

Si la vie du naïf chat de Schrödinger dépend de ma conscience au moment où j’ouvre la boite, que se passera-t-il si nous sommes deux à regarder ? A percevoir à la même fraction de temporalité ?

Qui gagne la réalité ? Si l’on en croit les ondes, dans le désaccord, probablement celle qui a le plus d’intensité. La plus faible sera alors un doute, une hésitation, une remise en question, un parasite sur une orgueilleuse certitude. Peut-être que le chat vivra avec ce sentiment étrange de ne pas être le bienvenu, marqué d’une intention incomplète, d’une courbe alambiquée au carrefour de sa destinée.

Je pense : Existera-t-il plus si nous sommes deux à le décider ?